Qu’est-ce qu’une chaudière à condensation ?
La chaudière à condensation est une chaudière ayant la particularité de récupérer la chaleur latente de la vapeur d’eau contenue dans les gaz de combustion, en plus de la chaleur dégagée par la combustion de son combustible.
Il existe des chaudières à condensation fonctionnant au gaz, au fioul, et depuis son invention par ÖkoFEN, aux granulés de bois. C'est le cas pour la Pellematic Condens, la Pellematic Smart XS ou la Pellematic Maxi Condens.
Sa principale caractéristique est d’offrir une efficacité maximum, donc un rendement supérieur à ce que peuvent fournir les chaudières gaz, fioul ou granulés classiques.
Un rendement supérieur, c’est autant d’économies sur la consommation de combustible.
Des rendements supérieurs à 100 % !
Les rendements d’une chaudière à condensation sont supérieurs à 100 %, un chiffre qui laisserait penser qu’elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. C’est évidement faux. Nous vous expliquons pourquoi ci-dessous.
Comment fonctionne une chaudière à condensation ?
Une chaudière récupère la chaleur produite par la combustion de son combustible. Si une chaudière a un rendement de 95 %, elle va donc récupérer 95 % de la chaleur produite par la combustion, et les 5 % restants seront perdus dans les fumées et les pertes thermiques par rayonnement de la chaudière. Le principe de la chaudière à condensation est de récupérer également la chaleur latente et résiduelle contenue dans la vapeur d’eau des fumées dégagées par la combustion du gaz, du fioul ou du granulé de bois.
En effet, faire brûler un combustible carboné produit de la vapeur d’eau par réaction chimique. Si l’on fait condenser cette vapeur d’eau, cette à dire si elle passe de son état de vapeur à un état liquide, de la chaleur supplémentaire est émise. C’est cette chaleur résiduelle qui est récupérée et va venir gonfler le rendement, et donc la performance de la chaudière.
Le rendement étant calculé sur la chaleur récupérée de la combustion, sur une échelle de 0 à 100 %, si l’on ajoute la chaleur résiduelle, le rendement sera supérieur à … 100 %.
Explications en vidéo !
Notre gamme de chaudières à condensation
Rendement, pouvoir calorifique inférieur et supérieur
Pour s’y retrouver dans ces rendements, on parlera de Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) et Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS).
Le Pouvoir Calorifique Inférieur ou PCI
Le PCI est la quantité totale de chaleur libérée par la combustion complète, l'eau formée étant évacuée sous forme de vapeur.
Le PCI n'inclut pas la chaleur dégagée par la condensation de la vapeur d'eau contenue dans les gaz de combustion. Le rendement d'une chaudière à condensation s'exprime en % sur PCI du combustible.
Du fait de la récupération supplémentaire de chaleur résiduelle, nous pouvons ainsi obtenir, avec des chaudières à condensation, des rendements supérieurs à 100%* sur PCI.
Le Pouvoir Calorifique Supérieur ou PCS
Le PCS définit la quantité de chaleur libérée lors de la combustion complète, en tenant compte de l'énergie libérée par la condensation de l'eau contenue dans les gaz de combustion. La différence entre PCI et PCS est donc liée à la façon dont la chaleur latente issue de la condensation de la vapeur d'eau est prise en compte dans le calcul du rendement.
Ainsi, contrairement au rendement sur PCI, un rendement PCS sera toujours inférieur à 100 %. L'usage est que le rendement affiché sur une chaudière à condensation est le rendement sur PCI.
Comment une chaudière à condensation fait-elle condenser la vapeur d’eau ?
Le principe est simple : les gaz de combustion contenant la vapeur d’eau longent les parois du corps de chauffe de la chaudière dans lequel se trouve l’eau froide revenant des radiateurs ou planchers chauffants. La vapeur d’eau se trouve donc en contact avec une paroi froide, ce qui la fait condenser.
Vous pouvez faire la même expérience en expirant doucement de l’air contre une vitre froide : vous verrez immédiatement des gouttelettes se former sur la vitre.
Les avantages d'une chaudière à condensation
Réduire son impact climatique
Les chaudières à gaz ou fioul utilisent des combustibles fossiles non renouvelables, très émetteurs et nuisibles pour le climat. Les chaudières à granulés classiques sont quasiment neutres en carbone. Les chaudières à condensation réduisent encore les émissions produites.
Réduire la taille de la réserve de combustible
Même si les solutions de stockage de granulés de bois sont particulièrement compactes, l’utilisation d’une chaudière à granulés à condensation consomme moins de granulés, ce qui permet de réduire la taille de la réserve de granulés et ainsi gagner de la place.
Les inconvénients d’une chaudière à condensation
Faire condenser la vapeur d’eau contenue dans les fumées génère de l’eau qu’il faut évacuer. Cette eau, également appelée condensat est évacuée directement dans le réseau sanitaire du logement. Il est donc nécessaire de raccorder la chaudière aux canalisations d’eaux usées. Si la chaudière à condensation est à la cave, il est parfois nécessaire d’utiliser une pompe de relevage pour amener les condensats à bonne hauteur pour un écoulement gravitaire.
Pour les chaudières à condensation fonctionnant au gaz naturel ou au propane, il est également nécessaire de neutraliser les condensats. En effet ceux-ci sont acides et détériorent les canalisations si aucun traitement n’est réalisé. Cette neutralisation n’est pas nécessaire pour les condensats d’une chaudière à granulé à condensation, car les condensats ne sont pas acides.
Comment entretenir une chaudière à condensation ?
L’entretien d’une chaudière à condensation n’est pas très différent de celui d’une chaudière classique. Il est nécessaire de nettoyer la partie évacuation des condensats, inexistante sur une chaudière classique.
Le reste ne diffère pas beaucoup. Le temps passé est donc légèrement supérieur.
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*Valeurs issues de tests d’homologation exprimées sur le pouvoir calorifique inférieur (PCI). Les tests sont réalisés dans des conditions idéales à puissance nominale stabilisée. Dans la pratique et en moyenne saisonnière, les rendements peuvent varier significativement selon les conditions d’installation, les spécificités du combustible, les tolérances de fabrication, les modes d’utilisation et les réglages. Les valeurs ne se réfèrent pas aux chaudières prises individuellement mais peuvent être utilisées pour comparer différents types de chaudières entre-elles.