Le granulé de bois, une énergie écologique

Le bois représente 35% des énergies renouvelables en France pour la production de chaleur. Principalement utilisé sous forme de bûches, il est également de plus en plus valorisé sous forme de granulé. En raison d’un bilan carbone quasi neutre, le bois est au cœur de la transition énergétique pour remplacer les énergies fossiles très émettrices de gaz à effet de serre et dangereuses pour le climat (le fioul et le gaz).

Comme l’exprime le GIEC dans son 4ème rapport : "Sur le long terme, une stratégie de gestion durable des forêts visant à maintenir ou à augmenter le stock de carbone en forêt tout en approvisionnant la filière bois (grume, fibre et énergie) à un niveau de prélèvement durable, générera les bénéfices d’atténuation maximum".

 

Pourquoi le bois a-t-il un bilan carbone neutre ?

Lorsqu’on brûle du bois dans une chaudière biomasse (granulé, bûche ou bois déchiqueté), du CO2 est émis dans l’atmosphère, mais si la forêt dans lequel le bois est prélevé est en croissance, ce CO2 émit est compensé par le CO2 capté par la forêt. Ce qui est différent du pétrole ou du gaz qui émettent du CO2 pendant leur combustion sans que ce gaz à effet de serre soit piégé dans le même temps.

Lorsque le renouvellement et le maintien des services écosystémiques de forêt sont assurés, le bois est une excellente énergie, naturelle et durable.

La sciure à la place du fioul

Lorsqu’un arbre prélevé en forêt arrive dans une scierie, la moitié de son volume est utilisée pour produire du bois d’œuvre qui remplacera de l’acier, du béton ou du plastique dans la construction, l’ameublement ou nos objets du quotidien, évitant ainsi l’utilisation de matériaux très émetteurs de gaz à effet de serre.

L’autre moitié de l’arbre est du « déchet » de sciage, de la sciure principalement, qui autrefois n’était pas valorisée. Aujourd’hui ce « déchet » naturel est utilisé pour fabriquer du granulé et au final remplacer le fioul et le gaz pour se chauffer et ainsi limiter le réchauffement climatique. Le granulé peut également être fabriqué avec du bois d’éclaircie, c’est-à-dire du bois rond traditionnellement utilisé pour faire des bûches.

L’énergie utilisée pour fabriquer le granulé, essentiellement la chaleur pour sécher la sciure, est produite principalement à partir de déchets de bois non valorisable (l’écorce par exemple), ce qui confère au granulé de bois un excellent bilan carbone.



Préserver le climat avec le granulé

Forêt préservée

Prélever du bois ne menace pas les forêts françaises si le volume utilisé ne réduit pas la surface de forêt. En France, la forêt est en expansion constante, sa surface ayant doublé depuis 200 ans. Globalement, même si on peut parfois constater des abus, les forêts sont gérées très majoritairement de façon durable : aujourd’hui, seule la moitié de l’accroissement naturel est prélevé. La forêt française augmente donc tous les ans.

Mieux encore, un bon entretien permet de conserver une forêt en croissance qui capte plus de CO2 qu’une forêt vieillissante. Les forêts françaises sont donc un véritable puits de carbone.

Calculez vos économies de Co2

Climat protégé

Eviter les émissions de CO2, un puissant gaz à effet de serre, est urgent pour préserver le climat. Le granulé de bois, avec son excellent bilan carbone, permet de limiter fortement les émissions de CO2 du chauffage. Ainsi, remplacer une chaudière fioul par une chaudière à granulés permet d’éviter les émissions de 5 tonnes de CO2 par an en moyenne. C’est l’équivalent de la suppression de 3 voitures par an. Qui dit mieux !

Le granulé de bois émet 26 gCO2/kWh, à comparer aux 300 gr CO2/kWh pour le fioul ou 274 gr CO2/kWh pour le gaz.

Compteur de CO2

 

Énergie propre

Selon le Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA), 82% des émissions de particules fines dues au chauffage bois sont liées aux foyers ouverts à bûches ou a des anciens appareils de chauffage au bois.

Le mariage entre les qualités du granulé de bois et les performances des chaudières ÖkoFEN permet une combustion particulièrement propre. Une chaudière à granulés de qualité émet jusqu’à 400 fois moins de particules fines qu’une simple cheminée ouverte.

Agir pour le climat

 

En savoir plus sur le granulé et la protection de l'environnement

Clairement, non ! En France et en Europe, la forêt gagne du terrain. La dernière loi de programmation de l'énergie, planifie une forte augmentation du nombre de foyers se chauffant au bois, sans que cela augmente la quantité de bois brûlé !

En effet les appareils de chauffage au bois sont de plus en plus efficace et utilise jusqu'à 2 fois moins de bois pour produire la même quantité de chaleur. Une chaudière à granulé ÖkoFEN a un rendement de 93 %* à 107 %*, contre 10 % pour une cheminée ouverte. La forêt va donc continuer à se développer, même avec un très fort développement du chauffage au bois.

De plus, le granulé de bois est très majoritairement fabriqué avec des résidus de sciage (sciure ou connexes). Ainsi, quand un arbre est prélevé en forêt et transformé dans une scierie, plus de la moitié de son volume est utilisé pour faire du bois d’œuvre (planches, poutres, etc) et stocke ainsi du carbone, contribuant à lutter contre le réchauffement climatique, et le reste du volume sous forme de sciure peut être valorisé en granulé de bois, se substituant très souvent au fioul ou gaz dans les maisons.

Le granulé de bois s’inscrit donc naturellement dans l’exploitation classique des forêts françaises, sans en accentuer la pression, et contribue doublement à la lutte contre le changement climatique.

*Valeurs issues de tests d’homologation exprimées sur le pouvoir calorifique inférieur (PCI). Les tests sont réalisés dans des conditions idéales à puissance nominale stabilisée. Dans la pratique et en moyenne saisonnière, les rendements peuvent varier significativement selon les conditions d’installation, les spécificités du combustible, les tolérances de fabrication, les modes d’utilisation et les réglages. Les valeurs ne se réfèrent pas aux chaudières prises individuellement mais peuvent être utilisées pour comparer différents types de chaudières entre-elles.

L'énergie nécessaire à la production de granulés ne représente qu'environ 2,7 % du pouvoir calorifique des granulés.

En comparaison, la consommation d'énergie nécessaire pour produire le fioul domestique est d'environ 12 % et pour le gaz liquide d'environ 14,5 %. Ainsi, le granulé de bois a un très bon bilan carbone de sa fabrication jusqu'à sa consommation.

Le pouvoir calorifique d'un combustible est la quantité d'énergie qu'il peut libérer lors de sa combustion rapportée à sa masse. Le pouvoir calorifique des pellets est normalisé dans les certifications à 4,6 kWh/kg minimum (Din Plus, EN Plus et NF biocombustibles solides). En comparaison, le pouvoir calorifique d'un litre de fioul domestique est d'environ 10 kWh/l et celui de 1 m³ de gaz naturel est également de 10 kWh.

Donc : 2 kg de granulés ~ 1 litre de fioul domestique ~ 1 m³ de gaz naturel.

Le mariage entre les qualités du granulé de bois et les performances des chaudières à granulé ÖkoFEN permet une combustion particulièrement propre.

Une chaudière à granulés de qualité émet jusqu’à 400 fois moins de particules fines qu’une simple cheminée ouverte ! De même les chaudières à granulé ÖkoFEN sont jusqu'à 6 fois plus propres que ce qui est exigé dans les plans de protection de l'air les plus drastiques, comme ceux de Grenoble ou Lyon. Ainsi, l'installation d'un chauffage au granulé moderne en remplacement d'un ancien chauffage au bois est une solution pour améliorer la qualité de l'air.

Plus encore, avec la technologie ZeroFlame d'ÖkoFEN, une chaudière à granulés a des émissions de particules fines proches de zéro.

De la sciure à la chaleur, de la matière première à l’utilisation du produit fini.
Quelles sont les étapes dans la fabrication, le contrôle, le transport et la vente du granulé de bois ?
On vous dit tout sur cette énergie renouvelable, utilisée pour les chaudières à granulés.

Le granulé de bois, un produit à la fois industriel et naturel !

Le granulé de bois cultive un paradoxe, celui d’être doté de deux caractéristiques à priori contraires : être un produit industriel tout en étant un produit naturel. Cette antinomie s’explique par le fait que la fabrication du granulé de bois est un procédé industriel simple, sans modification profonde de la matière première 100% naturelle utilisée. Si l’on devait résumer le granulé de bois en une phrase, cela pourrait être :

« Produit à partir de sciure brute séchée et compressée, 
pour un combustible 100% naturel et 100% bois ».

En effet, la fabrication du granulé de bois nécessite principalement deux opérations : le séchage et le pressage. C’est cette simplicité qui offre les qualités écologiques du granulé de bois, et c’est le caractère industriel qui permet son utilisation dans les chaudières à granulé de bois performantes. Le bois est récupéré en sciure et transformé en granulé pour permettre une utilisation automatisée.

Ainsi, la production industrielle du granulé permet d’obtenir toujours le même granulé, sans aléa, doté des mêmes dimensions, du même pouvoir chauffant, du même taux d’humidité et du même taux de cendre. C’est également cette phase industrielle qui permet la sécurité d’approvisionnement sur le long terme.


Additifs ou 100% bois ?

Certains granulateurs, pour obtenir une meilleure tenue du granulé, mais également un meilleur rendement de fabrication, ajoute de l’amidon de maïs ou du lignite, quelques pourcents cadrés par les certifications qualité. Donc toujours 100% naturel.

Les 8 bonnes raisons
d'opter pour un chauffage au granulé de bois

Les différentes étapes de fabrication du granulé de bois :


1 - La matière première

Qui : les granulateurs sont souvent des gros scieurs, la sciure parcourt alors quelques mètres entre la scierie et l’unité de granulation. Si ce n’est pas le cas, le granulateur a passé des accords avec des scieries de sa région. Parfois, le granulateur dispose également d’un broyeur pour « fabriquer sa sciure », comme par exemple une unité de granulation qui transformait les arbres tombés après la tempête Klaus de janvier 2009, dans les Landes.

Quoi : résidus de scierie et déchet de bois, principalement de la sciure, et plus rarement des déchets de coupe écorcés et non traités.


2 - Transport et stockage

La sciure est amenée par des camions à fond mouvant. Majoritairement issue de résineux, non traitée, elle a rarement fait plus de 50km pour arriver à l’usine. Elle doit être utilisée « fraîche », donc ne pas être stockée trop longtemps. La sciure est chargée dans le séchoir à l’aide d’un godet ou de convoyeurs enterrés.

3 - Séchage

Composée à plus de 50% d’eau, la sciure doit être séchée. Phase la plus énergivore, elle est pourtant neutre en CO2 car les séchoirs sont, dans 95% des cas, alimentés en chaleur par une grosse chaudière à bois. Certaines unités produisent également de l’électricité par cogénération en amont du séchage. Les recherches actuelles portent sur des procédés de séchage encore plus économes. La cheminée rejette principalement de la vapeur d’eau.


4 - Broyage

Phase de calibrage. La sciure et les petits copeaux sont passés dans un broyeur-affineur à marteau qui permet d’avoir des fibres de taille homogène. Le résultat est une sorte de farine. Cette farine est brassée dans un mélangeur au-dessus de la presse.


5 - Pressage

La sciure est amenée dans une presse. Elle est passée en force dans une filière cylindrique percée de trous de 6mm. Il en sort de l’autre côté des cylindres qu’un couteau coupe à une longueur de 4 cm maximum. Le pressage doit être ni trop fort ni trop léger. Le granulé doit avoir une densité de l’ordre de 1100 kg/m3 pour une masse volumique de 650 kg/m3.


6 - Refroidissement - Tamisage

De l’air est soufflé sur les granulés afin de les refroidir. Ce refroidissement permet d’obtenir la bonne dureté de granulé et de finir le séchage du granulé qui descend alors à 5 à 10% d’humidité.
Le granulé est ensuite amené dans un tamiseur qui le sépare des fines (poussières), puis conditionné en en sac, big bag ou vrac et utilisé pour alimenter les chaudières à granulés.

Des contrôles indispensables pour une bonne qualité

Comme tout produit industriel, des contrôles pendant les différentes phases de production sont nécessaires à l’obtention d’une bonne qualité de produit fini. Cependant, dans le cadre d’une production au norme NF granulés bois « haute performance », DIN Plus et ENplus, le granulateur doit faire des contrôles permanents et est soumis à des contrôles inopinés de vérification.

 
Quelle énergie pour produire le granulé ?

Question importante et réponse chiffrée : l’énergie nécessaire pour produire et livrer le granulé de bois reste faible et majoritairement renouvelable. Pour produire 10 kWh de granulé, il faudra dépenser 2 à 3 kWh d’énergie. Dans cette énergie, seulement 0.6 kWh n’est pas renouvelable (l’essence de la tronçonneuse, le diésel du livreur, etc.), à comparer au 0,3 kWh du bois-bûche. L’énergie du séchage est très majoritairement le bois. Au bilan énergétique, le granulé de bois est donc largement cohérent : un combustible écologique sur toute sa chaîne de production, associé à des chaudières à granulés performantes pour une combustion particulièrement propre et un confort de chauffage incomparable.


Attention : il y a granulé… et granulé !

Ne pas confondre le granulé premium de qualité haute performance, utilisé pour le chauffage domestique au bois, qui est produit localement, et le granulé « électrique » destiné à alimenter des centrales de production d’électricité. Ce granulé est de moindre qualité et peut venir de très loin, USA par exemple. C’est un autre produit, un autre marché mais...le même nom. La confusion est fréquente dans les médias.

 

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